Définition . Comment ça marche ? . Indications                
                   
 Depuis l’aube des temps, l’homme a essayé de soulager les souffrances corporelles de ses semblables ; Il s’est servi pour cela de ses mains et s’est très vite rendu compte qu’elles pouvaient soulager et guérir.C’est ainsi que toutes les traditions de l’humanité : Ayurvédique, Egyptienne, Tibétaine, Essénienne, Taoïste, Chamanique, Druidique…
ont pratiqué les thérapies manuelles sous des formes diverses.
Historique
(cf : l’ostéopathie, la santé au bout des mains de Gérard Sueur ed J. Grancher)

Plus récemment, Hippocrate, Galien, Avicenne et bien d’autres ont manipulé journellement les articulations
et les ont décrites dans des ouvrages célèbres.

C’est au milieu du XIXè siècle, dans un formidable bouillonnement d’idées que les médecines modernes prirent leur essor
à partir du génie de certains hommes :
Il y eu le physiologiste Claude Bernard qui définit les principes fondamentaux de la recherche scientifique et fut l’un
des pères de la physiologie moderne.
Il y eu le biochimiste Louis Pasteur qui démontra que la génération spontanée des microbes n’existait pas
et créa les premiers vaccins.
Il y eu également le médecin allemand C. F.S Hahnemann qui créa la médecine homéopathique.Et Il y en eu bien d’autres…
Tous ces grands hommes créèrent de nouveaux concepts et furent plus ou moins désavoués et rejetés, à leur époque,
par le cadre de pensée en vigueur. C’est dans ce contexte médical scientifique du XIXème siècle que l’ostéopathie
fut fondée par un médecin américain : Andrew Taylor Still (1828 – 1917)

 

C’est aussi vers cette fin de siècle que John Martin Littlejohn (1865 – 1947), un écossais,
vient faire ses études au collège de Kirksville, fondé par A.T Still en 1892 ;
il devient son bras droit en enseignant puis en devenant le doyen du collège. Il intègre dans le cursus d’enseignement du collège des sciences fondamentales telles que :
chimie, biologie, physio-pathologie….

J.M Littlejohn quitte alors Kirksville et va fonder le « Chicago College of Osteopathic Medicine »
qui deviendra l’un des plus importants collèges des USA.
En 1917, J.M Littlejohn quitte Chicago et vient fonder à Londres la  « British School of Osteopathy ».

Ce sera la première institution ostéopathique européenne.
Son apport à l’ostéopathie fut considérable : en effet, Still est incontestablement à la base du concept ostéopathique, mais Littlejohn est allé au-delà de la simple vue anatomique et mécanique : en introduisant l’aspect physiologique, il a amené une explication fonctionnelle plus rationnelle ; il est à l’origine du concept somato-viscéral et viscero- somatique.
Très vite il a compris l’importance des » tissus  mous » dans le système lésionnel….

Au début du XXè siècle, William Garner Sutherland (1873 – 1954),
après avoir exercé le métier de journaliste, va commencer des études d’ostéopathie avec A.T Still dans son collège de Kirksville,
car il se sent attiré par cette nouvelle voie thérapeutique.

Très vite sa curiosité est éveillé par un crâne éclaté sur le bureau de A.T Still. Il constate alors que chaque pièce osseuse présente des biseaux au niveau de ses sutures. S’il y a des biseaux, pense-t-il, c’est qu’il doit y avoir mouvement. Or l’enseignement qu’il reçoit lui apprend que les os du crâne sont soudés…

   

En 1950 à Paris, s’ouvre l’Ecole Française de l’Ostéopathie sous la direction de Paul Geny
En 1960, la SERETO (Société d’Enseignement de Recherches et d’Etudes des Techniques Ostéopathiques)
est constituée par plusieurs ostéopathes anglais et français.
En 1990, la Société Internationale d’Ostéopathie de Genève établit des normes d’enseignement sur recommandations de l’OMS.
En 1992, en Belgique, est créé le Registre Européen des Ostéopathes (REO)
En 1993, au Royaume Uni, l’ostéopathie est reconnue comme profession indépendante et spécifique.
Le 4 mars 2002, en France, c’est l’article 75 de la loi 2002-303 qui légalise la profession d’ostéopathe.

 
 
                       
Emmanuelle Gagelin ostéopathe, 2 rue de la réunion 75020 Paris tél 0033 1 40 16 19 64 mail : emmanuelle.gagelin@free.fr